700 millions de chinois, émoi, émoi, émoi ; le communisme est mort, la Chine communiste domine le monde.
On ne pense plus, on panse, donc on est. Anti cartésiens.
En janvier, on se régale. On régale, galettes, éternels, électrons, non libres on fait les coqs, coqs en pâte, épate la galerie, rit jaune ; d’où la suprématie chinoise, le riz jaune c’est en Inde, qui attend sagement son heure, de gloire, elle arrive, tout arrive, contre eux de la tyrannie, ils forment leurs bataillons à coups de triques démographiques, concours de castes se préparant au règne en indivision.
La galette des rois en janvier c’est en hommage à Louis XVI ? Sans queue ni tête. C’est l’épiphanie. Concours de circonstances troublant s’il n’était anachronique, n’est pas roi qui veut, les royalistes ne peuvent s’enorgueillir de la situation le 21 janvier, ne peuvent récupérer la galette comme d’autres ont récupéré Jeanne d’Arc, en professionnels de la com’ de l’image, évincer les rois mages, au prétexte que leurs rois ont réellement existé, sévi.
Le plus important dans la galette des rois, c’est sa garniture et la fève. A la frangipane, c’est meilleur.
On a gardé cette coutume comme on entretient une servitude. En faisant fi de son histoire. Des pervers font leurs quenelles en prétextant cuisiner, mais ils réchauffent sciemment un plat des années 30 dans un contexte de crise des années 30 à leurs convives affamés de haine ou assoiffés d’inculture. Honteusement, sans se soucier des origines.
La galette des rois sans se soucier des origines, c’est peut-être une leçon de vie qu’il faudrait graver dans le marbre, pour qu’on s’en soucie. Toutes les origines ne sont pas « assumables », certaines sont consumables, sorties de leurs contextes ; s’intéresser aux contextes requiert un effort, entretenir les coutumes entretient la jouissance, la jouissance est un droit. On met des mots sur des choses et des événements, on met des choses et des gens dans des cases, ça rassure, ça cadre, ça borne, ça donne des repères, ça restreint, ça polarise, les cases sont des boussoles, absolues. Mais ces mots, qu’on met sur des choses et dans des cases, restent contextuels, sont autres en dehors de leur contexte et les contextes évoluent aussi, par définition, forcément, parfois cycliquement, cyclothymiquement, un cyclothymique ment une fois sur deux, dans une symphonie divergente d’où ne subsistent que les habitudes, qu’on se transmet tels des animaux, de proches en proches, symphonies composées parfois par des sourds, tel Beethoven, il vaut toujours mieux entendre ça que d’être sourd, au royaume des aveugles les borgnes sont rois, ces borgnes à condition de garder l’œil ouvert sauront saisir le sens de ce message de bonne année 2014 adressé à tous, et l’ambition qu’il recèle.
Baladin de l'info en faux-bas blindés, Léonnic a surgi hors de la nuit.
Auteur de "Moul€ Fric" (2007), "Si tu annules tout je reviens" (2009), "Entre deux chaises" (nouvelle, 2014) et "Un secret halo de rose" (2018)
Si le hasard t'emmène jusqu'ici, ne fuis point
Surfe et erre sans fin sur le blog du baladin
Smurfe dégingande-toi au sein du bal à daims
Avec imagination, Sans invitation
Ta religion est l'insubordination ?
Alors gausse-toi ici nul n'est bouffon
ni branque ni saltimbanque honnie soit sale ta banque
Juste des pions décidés à enfin décider
dans un bal laid où déambulent des daims
Manifestant leur insoumission avec dédain
LeonnicAsurgi@yahoo.fr
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