Si le hasard t'emmène jusqu'ici, ne fuis point
Surfe et erre sans fin sur le blog du baladin
Smurfe dégingande-toi au sein du bal à daims
Avec imagination, Sans invitation
Ta religion est l'insubordination ?
Alors gausse-toi ici nul n'est bouffon
ni branque ni saltimbanque honnie soit sale ta banque
Juste des pions décidés à enfin décider
dans un bal laid où déambulent des daims
Manifestant leur insoumission avec dédain
LeonnicAsurgi@yahoo.fr


Juillaid 2014 – Le Patchwork des turpitudes

Il pleut. Le soleil a été déprogrammé de son Zénith. Encore la faute des intermittents qui se seraient donné le mot (bénévolement). Autant que faire se pleut. Des cordes, des lianes entremêlées dans cette jungle peuplée d’animaux aux abois qui vivent comme des chiens leur vie de chien, qui perdent leur sommeil dans cette chienlit, sur leur lit de mort, chienne de vie où les délateurs rivalisent de bassesse avec les profiteurs, logique puisque ce sont parfois les mêmes qui endossent les deux rôles. Oui, on veut tout savoir, mais pas pour dézigner des Coupables, juste pour dézinguer un Système, qui profite aux extrêmes, comblés, c’est tout de même un comble, aménageable.

Météo oblige, il faut quitter la France en juillaid 2014 pour nager dans le bonheur, pratiquer la nage libre, écouter distraitement « nage@ » (Najat) brasser du vent chaud, papillonner, se baigner, à minuit dans l’huile ou dans son jus, pour une deuxième cuisson en friteuse-made-in-France, à point, nommé, pour avoir la frite, ne plus subir ce torrent de boue par cascades, pour permettre à notre mémoire court terme de s’effriter, pour mieux affronter l’avenir, pour mieux défronter ces incultes effrontés et implorer le soleil de se manifester, d’imposer sa superbe, sa superbe violence, l’implorer de cramer les mauvaises herbes et zigouiller les idées parasites, afin de semer à nouveau sur cette terre brûlée et assainie.

Ouf ! Déjà à mi-parcours : mi-juillaid. Les bases se titillent en balbutiant et bégayant leur Bastille. Un truc de Ouf ! Août arrive. Gare aux aoûtats !

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