Si le hasard t'emmène jusqu'ici, ne fuis point
Surfe et erre sans fin sur le blog du baladin
Smurfe dégingande-toi au sein du bal à daims
Avec imagination, Sans invitation
Ta religion est l'insubordination ?
Alors gausse-toi ici nul n'est bouffon
ni branque ni saltimbanque honnie soit sale ta banque
Juste des pions décidés à enfin décider
dans un bal laid où déambulent des daims
Manifestant leur insoumission avec dédain
LeonnicAsurgi@yahoo.fr


Merci pour ce moment, soit, mais merci qui ?

Merci aux contribuables pour les délicieux moments passés à l’Elysée dont l’auteure dévoile les morceaux choisis dans ce manuel de cuisine interne où elle partage ses recettes avec des affamés de paperasse qui les goûtent, peut-on d’ailleurs goûter ce truc quand on se nourrit régulièrement de substance littéraire si ce n’est pas de la curiosité mal placée pour érudits en satiété en crise de société, merci donc pour ce moment aux lecteurs de ce machin tiré (sur l’ambulance) à 400 000 exemplaires aujourd’hui rapportant à son auteure, selon les barèmes habituels de l’édition, des droits d’une valeur de 2 € par bouquin vendu environ, montant qui pourrait constituer une marge de manœuvre considérable pour les restos du cœur, sauf que non il faut des dents pour manger (et il faut des pauvres pour ancrer son récit dans le réel), peut-on d’ailleurs dévorer ce livre et mordre dedans à pleines dents sans se les casser, peut-on accepter les conséquences de ce brûlot sans les serrer (les dents, toujours) car à vouloir fragiliser un président déjà très affaibli on condamne tous les citoyens qui ont besoin de ses actions qu’il ne mène pas quand il se justifie pour ses dires en intimité, après tout s’il y a des « sans dents » c’est parce que l’un des deux ment comme un arracheur, ah ce livre véniel et vénal dans la veine des écrits People qu’on s’arrache en têtes de gondoles jusqu’à Venise au moment où beaucoup perdent la tête et pas seulement en France, si la dent qu’il reste à l’auteure (qui a presque tout perdu puisqu’elle avait les dents longues) est dure, est-il envisageable de conserver la dernière des nôtres contre elle, d’exiger plus de discrétion, de l’inviter à ponctuer cette polémique stérile et sans fin (à l’image de cette phrase), ou de l’inciter à se reconvertir vers d’autres thèmes si elle ne sait pas parler entre ses dents ou si elle a la phobie (non administrative) de l’ombre, comme par exemple la publication d’un manuel d’astrologie dédié ascendants ?

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