Si le hasard t'emmène jusqu'ici, ne fuis point
Surfe et erre sans fin sur le blog du baladin
Smurfe dégingande-toi au sein du bal à daims
Avec imagination, Sans invitation
Ta religion est l'insubordination ?
Alors gausse-toi ici nul n'est bouffon
ni branque ni saltimbanque honnie soit sale ta banque
Juste des pions décidés à enfin décider
dans un bal laid où déambulent des daims
Manifestant leur insoumission avec dédain
LeonnicAsurgi@yahoo.fr


L’idiot scie (la branche sur laquelle il geint)

L’idiot pose, oppose, se lamente, accuse, dénonce les dérives court-termistes des Politiques qui par cynisme n’engageraient plus aucune action dont le retour sur investissement ne serait immédiatement traduisible dans les urnes des échéances à venir (et qui abuseraient d’analyses d’urnes stériles et autres ECBU en laboratoire), exige du Politique qu’il construise sur le long terme mais dézingue un président qui a misé sur l'éducation pour son absence de résultats court terme, joue au yoyo en votant un coup à gauche, un coup à droite, se girouettise sans réaliser que c’est son propre manque de constance qui condamne l’action politique, alors il geint, "tous pourris", mais est-il déjà arrivé qu’un paquebot change de cap en agitant son gouvernail dans tous les sens ? Par hasard, peut-être. L’idiot ne sait pas voter.

L’idiot mastique la langue française.

L’idiot ne sait pas acheter. Il ne regarde plus que le prix. Plus le prix du produit est bas, plus ses conditions de fabrication fragilisent la condition humaine et s'éloignent de France, plus les chiffres du chômage sont désastreux, plus l'idiot accable les politiques, plus il réduit la marge de manœuvre des politiques républicains de tous bords en leur imposant de tailler dans le socle social pour rétablir la compétitivité du travail en France, plus il a peur pour son emploi, plus il consulte son généraliste, plus il gobe de médicaments et plombe de facto les comptes de la sécurité sociale, plus il paie d'impôts, moins il a d’avantages et d’argent mais, comme il continue d’être obsédé par la consommation, il continue d’acheter. Au prix bas. Alors il s'en remet aux urnes et Marine dans son jus jusqu'à la puanteur.

"Dans le doute, abstiens-toi".

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