Si le hasard t'emmène jusqu'ici, ne fuis point
Surfe et erre sans fin sur le blog du baladin
Smurfe dégingande-toi au sein du bal à daims
Avec imagination, Sans invitation
Ta religion est l'insubordination ?
Alors gausse-toi ici nul n'est bouffon
ni branque ni saltimbanque honnie soit sale ta banque
Juste des pions décidés à enfin décider
dans un bal laid où déambulent des daims
Manifestant leur insoumission avec dédain
LeonnicAsurgi@yahoo.fr


La progression de la maladie de Lyme est-elle due aux polies tiques actuelles ?

 
L’écriture passionnée d’un roman n’aura pas suffi à m’imposer un silence plus long sur ce blog, non, il aura fallu que l’actualité pestilentielle 2017 s’en mêle – les pinceaux – et me chatouille sans discontinuer, étale ses creux sidérants sous une clarté sidérale, s’exhibe avec tant de scandales, de vides, de superficialité, tant de riens. A force de décréter l’hégémonie du centre, on finira par faire l’apologie du milieu. A force de vanter la suprématie des spécialistes du ni oui ni non, d’encourager leur mise En Marche, d’annoncer la naissance d’une nouvelle ère qui dépasserait les vieux clivages, on finira par trouver notre époque bien trop fade pour se taire et s’en satisfaire, l’ère de rien.
 
Alors comme ça, toutes pourries – ces polies tiques ?
 
Un peu de discernement tout de même !
 
Même si toutes demeurent délicates à décrocher et nécessitent l’utilisation d’un outil approprié, d’un crochet, il reste utile d’en faire – un crochet – sur ce guide destiné aux déboussolés des polies tiques actuelles, qui désespèrent à l’idée de voter utile ou se morfondent sur l’utilité de la chose – qu’ils ne parviennent encore moins à joindre à l’agréable. Bref :
  • Tout d’abord, se méfier des plus grosses qui s’accrochent à leur poste de garde, cachées pour mieux vampiriser leurs proies : elles sont gavées de sang contaminé et tombent rarement seules – peu d’entre elles envisagent le droit d'en finir dans la dignité. Si elles se débattent, piquent et génèrent une auréole rouge sur la peau de leurs victimes  –  dont elles veulent la peau, c'est bien connu –, c'est qu'elles sont manifestement infectées de Borrelia.
  • Ensuite, se méfier également de celles qui se déplacent en communauté, en famille et fillonnent nos quartiers, s’employant non fictivement à sauter sur tout ce qui bouge, tout ce qui brille, tout ce qui a l’odeur du sang.
  • Enfin, se méfier de celles qui ouvrent boutique en soldant d’entrée, qui déclarent pour fonds de commerce une fermeture des frontières salvatrice – selon elles –, de ces vieilles frontières censées agir contre la migration des tiques infectées ainsi mises en quarantaine  – toujours selon elles –, mais qui se noient dans les tourbillons du paradoxe suivant : comment peut-on à ce point souhaiter un retour des remparts douaniers et chercher constamment à se dédouaner de ses responsabilités ? Celles-là sont repérables à leurs emplois d’arguments fictifs comme la défense d’un territoire, à un entêtement à montrer leurs limites – les leurs et celles du territoire –, pour mieux régner, pour mieux prospérer en son sein – du territoire, bien sûr – et le gangréner*. *Note : Ne pas accorder de circonstances atténuantes aux blondes.
 
Une fois toutes ces consignes de sécurité respectées, on peut alors continuer de s(e/’é)mouvoir en toute liberté.
 
 

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