Si le hasard t'emmène jusqu'ici, ne fuis point
Surfe et erre sans fin sur le blog du baladin
Smurfe dégingande-toi au sein du bal à daims
Avec imagination, Sans invitation
Ta religion est l'insubordination ?
Alors gausse-toi ici nul n'est bouffon
ni branque ni saltimbanque honnie soit sale ta banque
Juste des pions décidés à enfin décider
dans un bal laid où déambulent des daims
Manifestant leur insoumission avec dédain
LeonnicAsurgi@yahoo.fr


Il vaut mieux être le chihuahua d’Obama que le caniche de Bush

Il faut le reconnaître, la désertion française à la pendaison de Saddam, Bush-rit déguisée, a plombé l’Alliance Atlantique. Pour deux raisons. Sur le coup d’abord, notre désolidarisation nous isola de nos alliés, entraîna le boycott de produits français, les unes des journaux outre atlantique ravivèrent les photos des cimetières américains en Normandie pour souligner notre ingratitude voire la haute trahison dont nous fûmes coupables. Et aujourd’hui, car on sait que la démonstration de présence des armes de destruction massive en chIrak fut une supercherie, une gigantesque manipulation, une saddamisation des consciences collectives ; accablant l’Amérique et redorant le blason d’une France aux moyens limités certes, mais de nouveau visionnaire et résistante.

Sarko élu, il fit de la réconciliation une priorité, et sur ce point particulier, l’objectif était louable. Alors la France dégomma aussi son tyran, après lui avoir pourtant fait les yeux doux d’où (non il n’est pas question de Carlos, lui fut capturé en 1994 alors qu’il se réfugiait d’Oasis en Oasis) les suspicions de lien de cause à effet, mais l’épisode lybien releva davantage d’une pierre deux coups (pour la contrepèterie et sans contrepartie) d’un exercice de style personnel et goguenard que d’une action globale, unifiée, concertée, et donc rassembleuse.
Forcément, ça ne rassura pas les Etats-Unis : avant Bush ils avaient un allié, avec Sarko ils avaient un challenger ; avant Bush ils avaient misé sur un cheval, avec Sarko ils voyaient la France faire cavalier seul. Les anglais quant à eux, dont le représentant était affublé du titre honorifique de caniche de Bush (peut-être en hommage à ses frisures qui pourtant n’apparaissaient pas quand ses cheveux étaient courts, en temps de guerre), mangèrent leur chapeau ; il faut reconnaître aussi que les britanniques ont des habitudes culinaires pas très orthodoxes…
Forcément, ce passé récent met une pression insoutenable de chaque côté de l’Atlantique et de la Manche mais là c’est d’une autre paire de manches qu’il s’agit.

Faut-il intervenir militairement en Syrie, avec ou sans l’ONU ?
Oui, car le soutien indéfectible de la Chine et de la Russie ne peut plus être porté ONU.
Oui, car le contexte n’est pas du tout le même qu’en chIrak. L’chIrak était plutôt apaisé quand la Syrie est en feu. En chIrak recoulait presque un long fleuve tranquille qui avait fini par laver les marées rouges sanguinaires quand il y a de l’eau dans le gaz et du gaz dans l’air en Syrie.
Oui, car tous les dictateurs nous observent, confortés par l’immobilisme.
Oui, car il est déjà presque trop tard. On ne peut pas non plus rien faire dans tous les domaines et espérer que le temps résolve tout.
Oui pour toutes ces vies qu’il reste à sauver.

Alors, pourquoi l’Angleterre tergiverse-t-elle ? Est-ce le traumatisme chIrakien qui justifie cette volte-face ? La peur de se battre comme des chiens ? Pourtant il vaut mieux être le chihuahua d’Obama que le caniche de Bush. L'aboiement strident du chihuahua fait fuir les chats. Et quand les shahs ne sont pas là...la Syrie danse.

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